mercredi, novembre 23, 2005

Sans titre.

Après une autre belle journée de travail qui, bien qu’elle fût longe, a aussi été très positive, je ne savais où aller manger. Catastrophe, d’autant que j’avais particulièrement faim.

Anticipant un repas marathon de longue haleine, j’entrepris de me trouver un livre pour passer le temps. C’est que manger seul, ce n’est pas mon sport favori. Sur le chemin se trouve justement un Borders Store. Je ne m’attendais pas à trouver grand chose d’intéressant, et je n’ai pas été surpris. Je me demande comment on arrive à développer un si grand magasin avec autant de livres sur des sujets que je trouve peu intéressants. Par exemple, trois rayons entiers sur la culture afro-américaine, et cinq sur le baseball, ce ne m’aurait jamais traversé l’esprit. Par contre, le rayon science-fiction, voitures, et guerre sont extrêmement complets.


Il y avait quelques livres en Français pour ceux qui souffrent du décalage horaire et qui n’arrivent pas à dormir : Proust, Flaubert, Zola et quelques autres vous attendent en édition de poche pour un prix incroyable avoisinant les vingt euros. Il y avait aussi Proust en Anglais, ce qui assez pittoresque mais qui reste toujours aussi chiant. Le « Da Vinci Code » n’existant pas encore au format poche mais uniquement avec une couverture dure (hard cover) au format encombrant, je suis sorti sans rien.


J’entrepris ensuite d’essayer une chaîne de restaurants maintes fois décriée: Black Angus. Est-ce parce que je m’attendais vraiment à manger de la merde, parce que j’avais faim, ou simplement parce que ce n’est finalement pas si mauvais… je n’en sais rien, mais toujours est-il que cela m’a bien plût. Il faut dire qu’un steak avec du homard, ce n’est pas tous les jours qu’on en voit, et pourtant ça se marrie très bien.


Demain, je vais manger chez Bix, un restaurant très, très chic de San Francisco.

Aucun commentaire: